Scénarios de réchauffement et fréquence des événements extrêmes selon le sixième rapport du GIEC

Fondé en 1988, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat rassemble des scientifiques de différentes disciplines pour étudier le réchauffement climatique et en prévoir les conséquences. En 2023, son sixième rapport, présenté à la Conférence des Parties (COP) de Dubaï, est alarmiste. Le réchauffement par rapport à l'ère pré-industrielle est un phénomène qu'il n'est plus possible d'endiguer, mais seulement de limiter. Il sera au minimum de 1,5° C en 2030, mais pourra atteindre des niveaux beaucoup plus élevés si les États et leurs populations ne prennent pas des mesures suffisantes pour diminuer fortement l'émission de gaz à effets de serre.
Le réchauffement climatique n'a pas seulement une incidence sur la température globale du globe et le niveau des mers ; il accentue le risque de survenue d'événements météorologiques extrêmes, comme des inondations dues à de fortes précipitations, ou des incendies comme les mega fire qui ravagent régulièrement des milliers d'hectares aux États-Unis, au Canada, en Grèce ou en Australie.
Mots-clés
Données : GIEC ; graphiques : Jules*, Wikimedia commons / CC BY-SA 4.0
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Date
2023
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Lien permanent
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