Sûtra du diamant

Bien qu’incomplet au début et à la fin, ce somptueux rouleau de papier noir épais, de plus de 3 mètres, comporte deux cent dix-neuf colonnes du Sûtra du diamant. Il s’agit d’un bel exemple de copie votive, calligraphiée par un excellent copiste professionnel dans une harmonieuse écriture régulière exécutée avec une encre mélangée à de l’or. Malheureusement, l’encre s’est oxydée dans la majeure partie du rouleau. Les colonnes sont régulièrement remplies par dix-sept caractères, exceptionnellement dix-huit, les marges et la réglure ont aussi été préparées à l’encre précieuse.
Le Sûtra du diamant fut traduit à plusieurs reprises. C’est la première version qui a été transcrite sur ce rouleau. Ce sûtra a connu un grand retentissement aux 9e et 10e siècles, si l’on en juge par les multiples copies retrouvées dans la grotte aux manuscrits de Dunhuang.
Mots-clés
Bibliothèque nationale de France
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Date
Dynastie des Tang, non daté
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Auteur(es)
Kumarajiva (344 ou 350-413), traducteur
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Description technique
Rouleau manuscrit incomplet à l’encre d’or sur papier noir épais, 17 caractères par colonne, 26,2 x 310 cm
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Provenance
BnF, département des Manuscrits, PELLIOT CHINOIS 2006 (1)
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Lien permanent
ark:/12148/mm16cz1t22st9