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Parcours pédagogique

Ulysse et Circé, deux héros grecs dans l'histoire

Héros, héroïnes et héroïsmes à la Renaissance
Par Clara Rabier, professeure de lettres
14 min de lecture
Hercule et Antée
Dans ses Hommes illustres, Pétrarque explique que « le travail de l’historien est de proposer aux lecteurs un modèle positif à suivre et un modèle négatif à évite  ». Tout humaniste qui se respecte se doit de s’entourer, dans sa bibliothèque, des récits de vies et d’exploits de personnes extraordinaires, qui seraient à même de les guider dans leur parcours moral et intellectuel. Ces exempla peuvent reprendre des vies de saints, de grands hommes politiques, mais aussi celles des héros de l’Antiquité que l’on redécouvre alors grâce à la traduction et la diffusion des œuvres anciennes.
Ainsi, les humanistes de la Renaissance portent-ils un nouveau regard sur les héros antiques et les valeurs qu’ils incarnent. En lisant leurs histoires, le lecteur humaniste les interprète à l’aune des concepts de son époque et continue ainsi à faire évoluer les figures héroïques et la notion même d’héroïsme.
Dès la fin du primaire, les programmes scolaires incitent les enseignants à présenter des figures héroïques aux élèves. L’étude des textes doit permettre aux élèves d’identifier les caractéristiques des héros et héroïnes, de leur faire comprendre son caractère exemplaire et sa capacité à incarner des valeurs collectives. Or, ces valeurs changent avec le temps. Les élèves, confrontées aux héros antiques, mesurent pleinement l’écart qui les sépare de ces figures épiques. L’interprétation dont celles-ci font l’objet à travers les âges et notamment à la Renaissance, montre aux élèves que le héros qui résiste au temps est avant tout celui qui sait porter sur ses épaules les attentes de son siècle.
Ce parcours pédagogique, propose d’étudier l’évolution historique de deux héros et héroïne antiques, Hercule et Circé, et leur réinterprétation au fil du temps, notamment à la Renaissance.
Les ressources pour réaliser l'activité

Héros souvent déjà connu des élèves pour ses douze travaux. Il est l’archétype du héros, au sens antique et premier du terme : c'est un être d’origine divine (il est le fils illégitime de Zeus et Alcmène), qui accède au statut de divinité après sa mort grâce à ses exploits prodigieux.

Dès ses premières apparitions dans les textes, l’existence d’Hercule pose cependant question. Pétrarque lui-même, dans ses Hommes illustres, souligne qu’il n’existe pas un Hercule unique, mais plusieurs Hercule, dont l’histoire est racontée de manière fragmentée chez de nombreux auteurs : « Car nous avons appris de l’auteur Varron qu’il y a eu de multiples Hercules, ou, mieux, hommes herculéens, parce que tous les hommes forts ont été appelés Hercule. C’est la raison pour laquelle tant de choses incertaines et variées ont été écrites à propos d’Hercule, de façon que le lecteur, comme impliqué dans les circuits alambiqués d’un labyrinthe, ne trouve plus l’issue. »

Les deux œuvres antiques les plus complètes et synthétiques sur la vie d’Hercule sont la Bibliothèque historique de Diodore de Sicile et la Bibliothèque du Pseudo-Apollodore. C’est dans ces œuvres que se cristallise la version la plus unitaire du mythe, avec ses éléments les plus canoniques tels que sa conception, son enfance déjà marquée par une force surhumaine et la violence, sa folie et les douze travaux qu’il doit accomplir pour expier sa faute.

Pistes de travail

Avant tout travail il est nécessaire de commencer par questionner le mot « héros » et ses différentes acceptions, afin que les élèves puissent les reconnaître au détour des textes.

Lors d’une ou plusieurs séances de recherche, on peut demander aux élèves de faire en groupe le résumé des épisodes de la vie d’Hercule et de présenter leur travail sous forme de petits exposés. Pour leurs recherches, on peut leur donner des extraits choisis de Diodore de Sicile, ou utiliser l'enregistrement audio de Ivernel et Jean Topart.

L'étude d'un épisode particulier, par exemple le combat contre le lion de Némée ou contre l’hydre de Lerne, permet de montrer que l’accent est mis sur la force du personnage, qui lui permet de triompher de monstres pourtant décrits comme hors normes, et moins sur sa psychologie. Après cette immersion dans l’histoire du héros, on demandera aux élèves les qualités et valeurs qu’ils lui associent, ainsi que les attributs qui le rendent reconnaissables dans l’iconographie antique. Il en ressortira probablement que Hercule s’illustre comme un héros guerrier, incarnant le courage et la force, mais aussi parfois une certaine ruse. Pour les attributs, les élèves mentionneront probablement ses muscles, sa massue ainsi que la peau du lion de Némée.

Les ressources pour réaliser l'activité

Dès la fin du Moyen Âge, la figure d’Hercule évolue. Dans l’Ovide moralisé, une adaptation anonyme des Métamorphoses d’Ovide écrite au début du 14e siècle, Hercule n’est plus seulement un tueur de monstre ou un héros civilisateur, mais une figure christique. Comme le Christ, il est descendu aux Enfers (pour y affronter Cerbère), a combattu contre le mal en tuant des monstres, a péri dans douleur (à cause de la tunique empoisonnée le sang du centaure Nessus, que son épouse Déjanire lui offre) et connaît une apothéose finale après son décès.

Piste de travail

Pour montrer cette évolution du mythe, on pourra montrer aux élèves des miniatures tirées de la Bible des poètes d’Antoine Vérard, publiée en 1493, en l’accompagnant d’un extrait de l’Ovide Moralisé.

On demandera alors aux élèves de comparer cette iconographie chrétienne avec l’iconographie antique d’Hercule, vue lors de leurs recherches. On voit bien qu’Hercule est ici toujours représenté habillé, que le centaure Nessus a une forme humaine, ou encore que Jupiter est représenté comme un roi chrétien.

Notons qu’Hercule est loin d’être le seul héros antique à voir son mythe christianisé. Ainsi, si les enseignants peuvent-ils conduire le même genre d’exercice sur d’autres héros, tels que Jason : sa représentation dans un manuscrit de Guillaume Filastre nous montre clairement que le célèbre argonaute est comparé au Christ.

Les ressources pour réaliser l'activité

À la Renaissance, il n'est pas rare de voir la figure du héros grec reprise à des fins politiques par les différents monarques.

L'époque voit la redécouverte des textes de Lucien de Samosate, auteur de langue grec ayant vécu au 2e siècle, et notamment son Hercule gaulois. Selon l'auteur, Hercule serait passé par la Gaule au cours de son périple pour les douze travaux et certains exploits accomplis lors de son passage auraient donné lieu à un culte chez les populations celtes, sous la forme du dieu Ogmios.

Pistes de travail

Une nouvelle aventure d'Hercule

Au cours d’un chapitre dédié au héros, lors d'une activité d’écriture, les élèves sont amenés à rédiger une aventure inédite d’Hercule, à mettre éventuellement en lien avec une spécificité géographique de la région (à la manière de l’explication légendaire des champs de pierres dans la plaine de la Crau).

Des images qui se renouvellent

Dans son texte, Lucien de Samosate procède à l’ekphrasis d’une image qu’il aurait vue en Gaule, montrant un vieil homme suivi d’autres hommes. Des chaînes relient la langue du vieillard aux oreilles de ses suivants. Lucien explique que les Celtes rendent ainsi hommage à l’éloquence d’Hercule, qui lui aurait permis, plus que sa force, de triompher des différentes épreuves rencontrées.

Dans un premier temps, on peut montrer une illustration de ce texte, sans donner aucune source ou explication aux élèves. On demande aux élèves le sens qu’ils peuvent donner à cette image. On donne ensuite le titre et la date. Le personnage ressemble-t-il à Hercule ? Pourquoi un tel changement dans ses attributs ? Quelle force pourrait-il représenter ? On lira et commentera ensuite le passage de Lucien de Samosate, pour arriver à la conclusion que le héros et les valeurs qu’il incarne peuvent se modifier avec le temps.

Dans un second temps, on leur montre l’Hercule gaulois présent dans le Champfleury de Geoffroy Tory. Dans cette représentation, Hercule ne représente plus l’éloquence, comme c’était le cas chez Lucien, mais une langue française réglée, grammaticalement organisée, capable d’unir et de mener les peuples. Ainsi l’image d’Hercule est-elle reprise à des fins politiques, et son exploit héroïque n’est plus de tuer des monstres, mais bien d’être un bon chef pour son peuple en garantissant une forme d’unité linguistique.

On pourra montrer aussi la représentation de François Ier faite pour l'entrée d'Henri II à Paris en 1549. Elle reprend l’iconographie de l’Hercule gaulois pour poser le monarque comme régnant sur ses sujets grâce au pouvoir de son éloquence. On voit que la lance et l’arc ont remplacé la massue d’Hercule et que par les chaînes reliées à sa langue, il s’adresse aux différents ordres de la société (nobles, clercs, soldats et paysans). Dans le même ordre d'idées, le Labyrinthe royal de l’Hercule triomphant, dédié à Henri IV et à son mariage avec Marie de Médicis décrit les décors éphémères réalisés lors de l'entrée des deux souverains à Avignon. Tous sont sur le thème d'Hercule. Dans l'introduction, l'auteur, André Valladier dit souhaiter : « […] exprimer en la personne du Roy l’Image entière de l’Hercule Gaulois ; lequel au rapport de Lucien l’on peignait avec des chaînes d’or, qui sortant de sa bouche attiraient par l’oreille une grande multitude de peuple : comme nous avons vu et voyons tous les jours non seulement le peuple français, mais encore les nations étrangères éprise et comme garrotées de la clémence et humeur affable du Roi, le suivre quasi éperdument avec un amour, un zèle, une jalousie si extraordinaire, qu’il semble ait du charme fatal, ou appas d’Amour : qui ne connaîtrait l’efficace des ses propos et l’énergie de la Royale clément, qui amollissent et désensauvagent les cœurs les plus barbares. »

Les ressources pour réaliser l'activité

La Renaissance réinterprète donc volontiers le personnage d’Hercule pour lui faire incarner des valeurs bien différentes de celles qui étaient les siennes à l’Antiquité et ainsi l’utiliser dans des iconographies et textes à caractère politique. Mais elle va aussi faire d’Hercule un héros philosophique.

En effet, les humanistes redécouvrent l’apologue surnommé « Hercule à la croisée de chemins », attribué au philosophe présocratique Hercule à la croisée des cheminss. Xénophon le rapporte dans ses Mémorables, un livre consacré aux enseignements de Socrate, qui aurait lui-même été un élève de Prodicos. Dans ce texte Hercule, alors adolescent, doit choisir entre deux voies, personnifiées par deux femmes : Vertu et Perversité. En tant que héros, il finira par choisir la voie la plus morale des deux, bien que plus difficile.

Au lycée

On peut aborder ce texte en Première comme une inspiration probable de Rabelais lors de l’écriture de la naissance de Gargantua. L’auteur humaniste relate en effet, sur le mode héroï-comique, comment le jeune Gargantua doit choisir une voie pour sortir du corps de sa mère : « Par cet inconvénient furent au dessus relâchés les cotylédons de la matrice, par lesquels sursauta l’enfant, et entra en la veine creuse, et gravant [gravissant] par le diaphragme jusques au-dessus des épaules, où la dite veine se part [sépare] en deux, prit son chemin à gauche et sortit par l’oreille senestre. ». Les références à Hercule sont nombreuses dans le récit et les élèves devront les avoir en tête pour comprendre les jeux d’intertextualité à l’œuvre.

  • Pour aller plus loin : Ingrida Bakutyte, Paul J. Smith, « La naissance de Gargantua, le choix d'Hercule et les inondations du Nil », Revue d'histoire littéraire de la France, 2013/1, Vol. 113, p. 3-14 (lire sur Cairn)

Au collège

On peut conclure sur la figure d’Hercule à la Renaissance en étudiant avec eux le prologue et en le mettant en lien avec ses nombreuses représentations picturales. Le Choix d'Hercule ou Hecule entre le vice et la vertu est en effet un thème apprécié des peintres et des graveurs du 15e au 19e siècle : Cranach, Dürer, Annibale Carrache en donnent des représentations. Dans son Champfleury, Geoffroy Tory appuie ses deux représentations du « Y moralisé » sur l’apologue du choix d’Hercule. Pour lui, les « prouesses et difficultés qu’il endura pour surmonter en vaincre les monstres qu’il trouva » sont le signe qu’il a bel et bien emprunté la voie de la Vertu.

En comparant cette réinterprétation du mythe et avec le héros antique originel, les élèves comprennent bien qu’on passe d’un héros caractérisé par sa force physique et ses prouesses guerrières à un héros qui se distingue par sa capacité à réfléchir et opérer des choix moraux, voire à faire réfléchir les autres sur leurs choix, illustrant ainsi l’idée que l’héroïsme change de forme à chaque époque.

Les ressources pour réaliser l'activité

Si le héros de la Renaissance demeure principalement masculin, les figures féminines ne sont pourtant pas complètement oubliées, et les auteurs de l’époque vont également réinterpréter les figures féminines antiques les plus célèbres.

Cependant, les critères de l’héroïsme féminin diffèrent de ceux des hommes. On n’attend pas des femmes des qualités guerrières, mais bien des qualités morales. Même lorsqu’elles sont louées, les femmes demeurent davantage soumises au jugement et à la critique, et elles n’accèdent bien souvent au même statut d’exempla que les hommes qu’en connaissant un destin tragique.

En classe de 6e, les élèves étudient l’Odyssée, où ils sont amenés à réfléchir à la question du monstre et de la monstruosité, que le héros doit combattre. L’un des « monstres » affronté par Ulysse est Circé. Contrairement à Polyphème, Circé n’est pas repoussante : bien au contraire, et elle devient même la compagne du héros pendant une année. Il est donc intéressant de voir comment le personnage de Circé évolue au fil des époques pour finir par devenir une héroïne à part entière.

Pistes de travail

On partira tout d’abord du texte antique que les élèves connaissent déjà, la rencontre entre Ulysse et Circé dans l’Odyssée. On fera relever aux élèves le point de vue (celui d’Ulysse) ainsi que les caractéristiques associées à Circé (elle est belle, a une voix enchanteresse, elle est à la fois déesse et magicienne). On se demandera d’où vient sa monstruosité, ou du moins sa dangerosité, et on questionnera les motivations de ses actions. Chez Homère, Circé semble agir par pure cruauté et elle ne se soumet à Ulysse que lorsque celui-ci la menace.

On peut ensuite faire découvrir un texte moins connu des élèves, car souvent exclu des éditions scolaires des Métamorphoses d’Ovide. Il s’agit de la métamorphose de Scylla en monstre par Circé. Dans ce texte, Glaucus tombe amoureux de la belle Scylla, qui refuse ses avances. Il demande à Circé de concocter une potion pour que Scylla tombe amoureuse de lui. Circé, elle, tombe amoureuse de Glaucus, qui la rejette. Pour se venger, elle métamorphose Scylla en monstre. Dans cet extrait, elle agit donc par jalousie. Loin d’être une héroïne, Circé est donc du côté des monstres et symbolise une féminité menaçante à cause de sa beauté et de ses pouvoirs.

Les ressources pour réaliser l'activité

Á la Renaissance, on met moins l’accent sur la divinité de Circé que sur sa « sorcellerie ». À la suite de Pétrarque et de ses Hommes célèbres (De Viris illustribus), Boccace compose un De mulieribus claris, consacré aux femmes de renom, rapidement traduit en français sous le nom Livre des femmes nobles et renommees, ou plus simplement Des dames de renom. Quoique consacré à des femmes de mérite, le texte de Boccace n’échappe pas au sexisme de son époque, et démontre la supériorité supposée des hommes sur les femmes.

Le portrait dressé par Boccace fait de Circé un contre-exemple en la présentant comme une femme « qui ne se soucia jamais de souiller sa pudicité, pourvu qu’elle parvînt à ce qu’elle désirait ». Grâce à ses pouvoirs de séduction, elle manipule et contraint les hommes. La métamorphose en bêtes relèverait davantage d’un symbole de perversion morale que d’une véritable transformation.

Si Boccace dresse se portrait, c’est pour avertir le lecteur « qu’il se trouve beaucoup de Circé par le monde, et plus grand nombre d’hommes transformés en bêtes par leurs vices » et qu’un homme prudent ne doit pas se laisser « endormir du babil affecté de ces femmes rusées ». Ainsi, la figure de Circé sert-elle de repoussoir moral, mettant en garde contre le désir féminin que Bocacce désigne comme un « prurit » responsable en partie de la décadence des sociétés.

Les ressources pour réaliser l'activité

Alors que la sorcière devient un symbole de la résistance féministe au 20e siècle, Circé est alors louée pour les mêmes raisons qui la rendaient dangereuse. C’est une femme puissante, qui sait user de ses charmes et de ses connaissances pour résister à plus fort qu’elle, qui n’a pas peur d’assumer ses désirs et son indépendance.

La lecture la plus féministe du mythe de Circé est celle qu’en fait Madeline Miller dans son roman Circé. Le personnage y accède enfin au statut d’héroïne, au moins au sens narratif du terme, puis qu’elle est le personnage central de l’histoire et que l’histoire est racontée de son point de vue à elle. En reprenant divers éléments des textes antiques, l’autrice donne une véritable biographie au personnage, ainsi qu’une psychologie. Si Circé transforme les hommes en porcs, c’est parce que le premier équipage à accoster sur son île la viole. Elle ne devient cruelle que pour répondre à cette attaque, puis avec le temps, se contente d’agir avec indifférence. La rencontre avec Ulysse se fait sans violence, et un véritable jeu s’installe entre les deux personnages. Son histoire d’amour avec Ulysse va lui permettre de guérir de ses blessures et de poursuivre sa vie de femme. En donnant une psychologie et une voix à Circé, Madeline Miller permet à l’héroïne de reprendre en main tout ce qu’on a pu écrire sur elle et souligner les biais sexistes qui sous-tendent ces récits. Ainsi commente-t-elle l’image qu’on lui donne dans l’Odyssée : « Plus tard, de nombreuses années plus tard, j’entendrais la chanson qui raconte notre rencontre. […] Je n’étais pas surprise du portrait que l’on faisait de moi : la sorcière fière défaite par l’épée du héros, s’agenouillant et implorant pour qu’on l’épargne. Humilier les femmes me semblait être un l’un des passe-temps préférés des poètes. Comme s’il ne pouvait y avoir de bonne histoire sans que nous ne rampions et pleurions. »

Pistes de travail

En guise d’activité finale sur le personnage de Circé, on peut proposer une séance d’analyse d’images à partir d’un corpus de tableaux. Le peintre britannique John William Waterhouse, en particulier, a consacré plusieurs toiles à Circé, la faisant tour à tout inquiétante, puissante ou rêveuse. On demandera aux élèves de travailler par groupe sur un tableau et d’y associer à chaque fois un texte vu en classe, en s’appuyant sur des éléments précis de l’œuvre pour justifier leur point de vue. Lors de la correction collective, on synthétisera les différentes facettes de Circé mises en avant : la séduction, le danger, la jalouse ou encore la mélancolie et la solitude.

L'étude de la chanson Le Sort de Circé de la chanteuse Juliette peut se prêter également à un travail conjoint avec le professeur d'éducation musicale (écouter sur youtube)

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