Une technique d’impression rare au service de la botanique

Botanique issue de manuscrits grecs
Ce traité, recensant plus de 500 plantes et du à un auteur grec du 1er siècle, constitue la base de la pharmacologie arabe. Traduit plusieurs fois, il en circula de nombreuses versions dans le monde musulman. Le manuscrit, copié sur parchemin, d’un usage inhabituel au 12e siècle, pourrait avoir été traduit du syriaque par Abû Salîm al-Malatî à la cour urtuqide.
© Bibliothèque nationale de France
Comment apprendre à reconnaître les plantes en dehors de la nature ? Comment étudier le vivant en l’enfermant dans des livres ? Comment conserver des spécimens végétaux hors sol ? Comment améliorer les cultures ou les soins médicaux grâce à une meilleure connaissance des plantes ? L’ouvrage du 18e siècle du botaniste allemand Johann Hieronymus Kniphof, Botanica in originali pharmaceutica, offre un exemple rare d’une technique d’impression permettant d’obtenir une empreinte fidèle de la nature.
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