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La fin du monde par la science

La fin du monde par la science
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Paru en avril 1855, alors que la foule se presse au Palais de l’industrie pour admirer machines, locomotives et nouvelles inventions, La Fin du monde par la science d’Eugène Huzar provoque un vaste débat sur les conséquences du progrès technologique. Si l’auteur se décrit lui-même comme intéressé par la science et souhaitant le progrès, les risques qu’implique son déploiement incontrôlé engendre des craintes de catastrophes apocalyptiques.
Sur la première page comme au début de chacun des chapitres (« Le Présent », « Le Passé », « L’Avenir »), Eugène Huzar fait figurer un ouroboros, un serpent qui se mord la queue, entourant le monde et accompagné de la devise « Ce qui a été sera », qui ouvre également le livre. Cherchant des correspondances dans les mythes et religions, il regarde l’évolution humaine comme cyclique et considère que « le passé n’est pour nous que le miroir de l’avenir ».
Son œuvre, bien que méconnue aujourd’hui, préfigure celle de nombre d’auteurs de science-fiction.

Bibliothèque nationale de France

  • Date
    1855
  • Lieu
    Paris
  • Auteur(es)
    Eugène Huzar (1820-1890), auteur.
  • Description technique
    Livre imprimé
  • Provenance

    BnF, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, R-38919

  • Lien permanent
    ark:/12148/mmnfq7ng37g