Charles Joseph, prince de Ligne (1735-1814)

Militaire, diplomate mais aussi mémorialiste et homme de plaisir, le prince de Ligne se prend d’amitié pour Casanova, qu’il évoque dans deux textes. Il est l’un des premiers lecteurs d’Histoire de ma vie et il encourage le Vénitien à poursuivre la révision de ses Mémoires.
Sa disparition semble profondément affecter Casanova : « Toutes les fois que je pense au prince Charles de Ligne je verse des larmes. Son courage était celui d’Achille ; mais Achille savait d’être invulnérable. Il vivrait encore si pendant le combat il eût pu se souvenir d’être mortel. Qui sont ceux qui l’ont connu et qui n’ont pas pleuré à sa mort ? Il était beau, doux, poli, très instruit, aimant les arts, gai, plaisant dans ses propos, et toujours égal. Fatale et infâme révolution ! Un coup de canon l’a enlevé à son illustre famille, à ses amis, et à sa gloire future. »
Histoire de ma vie, I, p. 450.
Mots-clés
Bibliothèque nationale de France
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Date
1789
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Lieu
Vienne, chez Artaria et Compagnie
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Auteur(es)
Gravure de Johann Peter Pichler (1765-1806) d’après Leclercq
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Description technique
Estampe, 38,3 × 26,9 cm
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Provenance
BnF, département des Estampes et de la photographie, N-2 (Ligne, Charles Joseph de)
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Lien permanent
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